☁️🛒Amazon, ce géant qui n’arrête pas de grandir // 💵Vers un nouveau stimulus outre Atlantique
Bonjour à toutes et à tous !
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un bon mois de Janvier. On n’a malheureusement pas commencé l’année comme on l’aurai tous voulu, mais entre confinement et couvre-feu. J’espère donc que vous gardez le moral, on commence à voir le bout du tunnel.
Au programme de cette semaine, je vais concentrer la newsletter sur deux sujets qui pour moi, ont volé la vedette cette semaine. Amazon et son trimestre record, et Joe Biden avec ses projets de stimulus. Et bien sûr, comme chaque semaine, je vais aussi écrire quelques lignes sur des faits d’actualités qui me semblent importants, et je vous donne rendez-vous à la fin de l’article pour la reco’ de la semaine.
Si vous n’avez pas eu le temps de regarder la nouvelle vidéo de la semaine, je vous conseille d’aller y jeter un coup d’œil - je couvre l’essentiel pour débuter en bourse.
Allons y !
Pour résumer
☁️🛒Amazon, ce géant qui n’arrête pas de grandir
Amazon 1 - Analystes 0, la croissance qui surprend (pas tant que ça)
Andy Jassy, nouveau management pour une nouvelle décénie
💵Vers un nouveau stimulus outre Atlantique
Joe Biden prend les devants avec une proposition colossale
Les effets d'un autre stimulus sur les marchés
Actualité de la semaine
GameStop, la fin de la saga
Bitcoin et Ethereum, vers un nouveau niveau historique
Vaccins : L’UE envisage de nouveaux horizons
Draghi peut-il sauver l’Italie ? (Spoiler Alert : en tout cas il va essayer)
Évolution des marchés
La reco’ de la semaine
☁️🛒Amazon, ce géant qui n’arrête pas de grandir
On ne présente plus Amazon, c’est l’une de ces rares entreprises que toute le monde connait. Ou qu’on vive, et peu importe notre job, notre statut social, ou nos convictions personnelles, on a déjà utilisé les services d’Amazon. C’est le genre d’entreprise qui a radicalement changé notre mode de consommation, qui nous a fait migrer du commerce physique au digital, qui nous a fait voir la livraison en 24 heures et les retours gratuits comme un du, et qui nous a fait gagner des dizaines d’heures en nous permettant d’éviter ce phénomène d’errance qu’on appelle communément le ‘shopping’. Ce n’était pas gagné, mais ils l’ont fait !
Amazon est la première entreprise de retail du monde devant Walmart, pour être plus littéral, c’est le plus grand magasin de la planète (pour Mars, il faudra demander ça à Elon Musk). Et quand je dis que tout le monde a déjà utilisé Amazon, c’est vraiment le cas. Que ce soit directement, en achetant via la plateforme e-commerce, ou indirectement en consommant des produits ou services hébergés sur les plateformes Amazon Web Services, l’infrastructure cloud de référence, avec une part de marché mondiale de 33%.
J’imagine qu’on a tous compris, Amazon est un géant. Mais qui dit géant, dit croissance plus difficile et plus lente ! Mais pour Amazon, ça ne marche pas tout à fait comme ça. Allez, on va regarder tout ça de plus près.
Amazon 1 - Analystes 0, la croissance qui surprend (pas tant que ça)
Quand une entreprise est cotée en bourse, elle est suivie par des analystes, qui créent des modèles (plus ou moins précis) et évaluent les différents aspects du business pour établir une prévision des résultats futurs. C’est ce qu’on appelle le consensus des analystes.
Cette semaine, Amazon a publié ses résultats pour le 4-ème trimestre 2020, et de ce fait, pour la période d’un an allant du 31 décembre 2019 au 31 décembre 2020. Et donc, ce fameux consensus projetait les résultats d’Amazon à un certain niveau, et autant dire qu’ils étaient loin du compte.
Plus de précisions, le consensus prévoyait un chiffre d’affaires pour le 4-ème trimestre 2020 de 119,73 milliards de dollars et un résultat net de 3,613 milliards de dollars, soit un bénéfice par action de 7,05 $. Oui vous avez bien lu, c’est pour un seul trimestre.
Battre les estimations c’et bien, les battre comme Amazon c’est mieux
Le hic, c’est qu’Amazon a littéralement explosé ces estimations. Et qu’ils affichent des résultats bien au-delà des attentes. C’est à dire 👇
Chiffre d’affaire : 125,55 milliards de dollars contre une estimation de 119,73 milliards, soit une différence de +4,86 %.
Résultat net : 7,222 milliards de dollars contre une estimation de 3,613 milliards, soit une différence de +99,89 %
Bénéfice par action : 14,09 $ contre une estimation de 7,05 $, soit une différence de +99,89 %
Le résultat net dégagé par Amazon et quasiment le double de celui qui était attendu par le marché. Vous allez me dire, c’est peut-être un coup de chance ! Je vous réponds que non, c’est un changement structurel de deux choses, notre mode de consommation et notre technologie.
Les achats en ligne représentent aujourd’hui seulement 11 à 13% du retail. Ce chiffre croit chaque année et suis une tendance qui n’est pas près de changer - le public prend goût à l’e-commerce. Et les progrès technologiques et logistiques constants le placent comme la solution à tous les problèmes du retail traditionnel.
Le cloud est la seconde force motrice d’Amazon, et le mouvement migratoire des serveurs et applications traditionnelles vers un hebergement type cloud, s’est établi comme une tendance solide. Amazon en a été l’un des précurseurs. Aujourd’hui 90% des entreprises ont des workflows sur le cloud, et l’industrie croit d’environ 18 % chaque année.
Amazon est leader mondial sur deux segments à forte croissance structurelle.
Pour appuyer cette affirmation regardons les chiffres.
Tout d’abord, le chiffre d’affaires a évolué de 107 milliards de dollars en 2015 à 386,06 milliards en 2020, donc une augmentation de 260,8 % en cinq ans, et une croissance de 37,6 % entre 2019 et 2020. Parlons du résultat net.
Là c’est encore plus impressionnant, Amazon passe de 482 millions de dollars de résultat net en 2015, à plus de 21,3 milliards en 2020. Une augmentation de x44.2 en 5 ans, à ce niveau-là, les pourcentages n’ont plus de sens. Notamment, Amazon a quasiment doublé son résultat net entre 2019 et 2020.
J’imagine la surprise de ces fameux analystes et leur consensus !
Un géant qui n’arrête pas de grandir.
Andy Jassy, nouveau management pour une nouvelle décénie
Les résultats formidables de l’entreprise ne sont pas la seule chose qu’Amazon a communiqué cette semaine.
En effet, l’entreprise a annoncé que son fondateur, Jeff Bezos, allait quitter son poste de CEO, pour laisser sa place à son successeur, Andy Jassy, et pivoter vers un rôle de chairman.
Concrètement, Bezos va surement prendre un peu plus de temps pour lui, profiter de sa fortune, aller jouer au golf et s’éclater à construire des fusées. Pour Jassy, ce qui l’attend c’est la reprise de l’opérationnel d’une des plus grandes entreprises du monde et l’héritage de l’un des Fondateur/CEO les plus talentueux de ces 30 dernières années.
Andy Jassy, c’est qui ?
Un changement de direction, ça instaure toujours une période de doute. Et c’est normal. Est-ce que le nouveau dirigeant sera à la hauteur, autant au niveau stratégique qu’au niveau opérationnel ? Est-ce qu’il pourra assurer une gouvernance satisfaisante et garder les actionnaires dans ses bonnes grâces ? Seul l’avenir peut répondre à ces questions.
Mais quand on est fondateur, on ne choisit pas n’importe qui pour faire tourner la machine qui a émané de notre esprit et de notre labeur. Et Jeff Bezos n’est pas imperméable à cette pensée. Il n’a rien laissé au hasard.
Andy Jassy, c’est le CEO d’Amazon Web Services, la section cloud d’Amazon que j’ai mentionné plus haut. Et ce qui est particulièrement plaisant, c’est que ce n’est pas juste le CEO, c’est aussi le fondateur d’AWS. Mais commençons par un peu d’histoire.
Jassy a rejoint Amazon en 1997, trois ans après sa création, et il n’a jamais quitté le navire. En 2003, il a l’idée de créer une infrastructure pour que les entreprises puissent héberger et opérer leurs systèmes depuis le cloud sur une seule et même plateforme. En combinant cette idée à un milliard de dollars et le pouvoir financier d’Amazon, Jassy et Bezos lancent AWS en 2006, avec Jassy à la direction et il a développé l’activité jusqu’à en faire le segment le plus rentable d’Amazon, installer la plateforme comme le leader mondial du cloud entreprise et atteindre 45 milliards de dollars de chiffre d’affaires cette année.
Je cite Jeff Bezos :
AWS avait l'avantage inhabituel d'une longueur d'avance de sept ans avant de faire face à une concurrence aux vues similaires. En conséquence, les services AWS sont de loin les plus évolués et les plus riches en fonctionnalités.
Jassy a un profil assez similaire à Bezos. Un esprit entrepreneur, mais pas seulement, c’est un visionnaire. Bezos a révolutionné le retail avec le e-commerce, Jassy a révolutionné l’IT et le software d’entreprise avec l’infrastructure cloud. De plus, les deux sont d’exceptionnels exécutants, et ont fait leurs preuves en termes de gestion opérationnelle.
Nos questions à propos des compétences du nouveaux dirigeant en termes de stratégie et d’opérationnel, Andy Jassy les efface d’un revers de la main.
Ce choix de succession démontre aussi une volonté de développer le segment cloud et AWS encore davantage et d’être prêt à faire face à une concurrence qui a du retard, mais qui arrive. Notamment Microsoft et Google.
Andy Jassy a le pédigrée pour réussir, de même que l’état d’esprit. Le choix de Bezos est plein de sens. Mais il y a aura des challenges, c’est certain. À lui d’être à la hauteur pour y faire face et développer Amazon sur la décennie que l’on vient d’entamer.
💵Vers un nouveau stimulus outre Atlantique
La crise du Covid est sans précédent, ça, je pense que tout le monde l’a bien compris. Mais ce que l’on ne réalise pas forcément, c’est la puissance avec laquelle les autorités gouvernementales y ont répondu sur le plan monétaire.
Cette semaine, Joe Biden (si vous n’avez pas suivi, le nouveau président des États-Unis), a annoncé la suite de sa proposition de politique monétaire de début d’année, pour continuer à lutter avec force contre les ravages du Covid sur l’économie américaine.
Et même si l’on habite en Europe, c’est très important. Surtout pour tout ce qui touche de prêt ou de loin aux marchés financiers.
Mais, commençons par faire un saut dans le temps, pour revenir en 2020 et comprendre ce qui a déjà été mis en place aux USA, avant de parler de ce qu’il va se passer. En mars dernier, Donald Trump, alors président, signe le CARES Act, qui est un programme de stimulus destiné à soutenir l’économie Américaine durant la tempête coronavirus. Le CARES Act est un plan d’injection de 2,2 trillions de dollars, à destination notamment des entreprises et des institutions publiques, sous forme de prêts et de crédits d’impôts. Mais aussi aux particuliers, sous forme d’aides.
Aux grands maux, les grands moyens. Alors, en plus du CARES Act, la Fed (la banque centrale Américaine), a aussi participé à cette initiative de soutien, notamment pour appuyer les marchés financiers avec ce qu’on appelle communément, le ‘Quantitative Easing’ ou QE. Ce qui consiste, pour une banque centrale, à créer de la monnaie, et à l’utiliser pour acheter des actifs financiers sur les marchés, et ainsi injecter des liquidités dans l’économie. Généralement, la banque centrale rachète de la dette d’état, et des obligations d’entreprise. Alors, la Fed, utilisant ce Quantitative Easing, a injecté environ 3 trillions de dollars dans l’économie Américaine. En 2020, la Fed est devenue le plus large investisseur du monde.
Source : Federal Reserve.
Le graphe ci-dessus représente le bilan de la Fed en trillions de dollars. En comparaison avec la crise financière de 2008, on a une injection de cash d’une ampleur 4 à 5 fois supérieure.
Et lorsque l’on regarde la masse monétaire M2 du dollar Américain ci-dessous.
M2 représente la monnaie fiduciaire et agrégats liquides, soit les billets et pièces, les dépôts bancaires et les créances négociables.
Source : Trading Economics / Federal Reserve.
On constate l’explosion de la monnaie Américaine en circulation en 2020. En 8 mois, la quantité de dollars en circulation est passé de 15 trillions à environ 20 trillions, 25% de la quantité totale de dollars a été créée en 2020.
C’est important, parce que le dollar est la première monnaie de réserve mondiale et parce que les marchés financiers américains sont les plus larges. L’impact est ressenti vivement.
Joe Biden prend les devants avec une proposition colossale
Mais la crise du Covid dure, et l’argent commence à manquer. Nous espérions que ce ne soit qu’un mauvais souvenir dès 2021, mais ce ne sera pas le cas. L’économie est toujours mise à mal, et les PMEs souffrent terriblement.
Aux Etats-Unis, Joe Biden, qui est fraichement élu, veut frapper un grand coup. Il a annoncé la mise en place d’un nouveau plan de stimulus, similaire au CARES Act mentionné plus haut, mais cette fois d’une taille de 1.9 trillions de dollars.
Biden avait annoncé son plan mi janvier, et a depuis été rencontré par une vive opposition républicaine qui argumentait que le plan de soutien était trop important, certains le qualifiaient même de non-nécessaire en vue de la reprise de l’économie Américaine. Mais après une annonce décevante des dernières données concernant le chômage et l’emploi aux États-Unis, Biden a décidé, en fin de semaine, de suivre avec son plan de stimulus, en dépit de l’opposition.
Une opposition, venant parfois de proches du président Américain, comme Larry Summers, un ancien conseiller économique d’Obama, qui a connu Biden en tant que vice-président à cette époque. Pour lui, les risques sont, je cite :
Des pressions inflationnistes d'un type que nous n'avons pas vu depuis une génération, avec des conséquences sur la valeur du dollar et la stabilité financière. Les mesures de stimulation de l'ampleur envisagée sont un pas vers l'inconnu.
Des pas vers l’inconnu, on en a eu beaucoup cette année. Une pandémie globale, un confinement prolongé, la création de 5 vaccins différents moins de 10 mois après la découverte d’un nouveau virus, une politique monétaire jusqu’ici jamais vue.
Mais en injectant quasiment 2 trillions de dollars de plus, Biden augmente, de facto, la quantité de dollars en circulation de 10 %. Et la proportion de dollars créés en réponse au dégâts causés par le Covid serai d’environ 32 %. Un tiers de la monnaie Américaine créé en l’espace d’un an. Les craintes d’inflation deviennent, tout à coup, plus que valables. Mais les résultats d’une économie à l’agonie ne seraient-ils pas plus graves ? C’est un choix cornélien.
Les effets d'un autre stimulus sur les marchés
En attendant, le marché aime le stimulus. Les entreprises ont une injection de cash gratuite, ou presque (taux d’intérêts inexistants), donc plus de pouvoir de production et d’investissement. Et les particuliers bénéficient aussi d’une injection, qui leur permet de consommer et, d’eux aussi, investir. Une chose que l’on doit bien reconnaitre, c’est que le comportement des marchés depuis l’année dernière, a créé un engouement pour l’investissement chez les particuliers. Un effet qui est d’autant plus présent chez nos amis Américains, où les flows d’investissement venant d’investisseurs particuliers a battu des records, l’effet Robinhood il paraît. Donc, on évite l’effet ‘épargne’ de l’aide accordée aux particuliers, ce qui est une bonne chose d’un point de vue économique.
Mais pour revenir au comportement des marchés post-stimulus, il faut se tourner vers le passé. Un passé pas si lointain, juste quelques mois.
Ici, on peut voir l’évolution du SP500 (l’indice boursier Américain majeur), depuis l’annonce du CARES Act le 27 mars 2020, puis soutenu par la politique de QE de la Fed. La réception du stimulus est flagrante, c’est un saut à la hausse.
Mais le marché est déjà très haut, les valorisations sont à des niveaux historiques. Et n’oublions pas que nous ne sommes toujours pas sortis d’affaire sur le plan sanitaire. L’argument en faveur d’une survalorisation, et qui implicite une baisse future, est totalement recevable. Et je l’envisage, mais je ne le soutiens pas.
L’inflation que ces injections de monnaie va générer, va se retrouver principalement sur les actifs, contrairement aux biens et services de consommation. Premièrement, parce que l’objectif de la banque centrale est de préserver le contrôle sur l’inflation des biens de consommation. En revanche, elle n’a pas d’agenda quant à l’inflation des actifs tels que les actions, obligations, immobilier ou encore la crypto, et donc, l’inflation est reflétée sur ces actifs. Deuxièmement, les biens et services de consommation sont de plus en plus portés par la technologie, qui a un effet déflationniste grandissant.
Le dollar perd de sa valeur, c’est indéniable. Mais les actifs, de l’autre côté de la paire, connaissent une augmentation de leurs prix. Le marché a donc de beaux jours devant lui.
Sans être trop optimiste, j’envisage 2021 sur les marchés, étant portés par la vaccination et la fin de la crise du Covid d’un côté, et l’inflation du prix des actifs, due à des politiques monétaires généreuses de l’autre.
Actualité de la semaine
📉 GameStop - la fin de l’épisode
L’action GameStop ($GME) qui avait été propulsée par les membres du groupe Reddit /wallstreetbets est retombée vers un niveau assez bas, mais toujours plus haut que son niveau de début d’année.
Les membres du groupe Reddit ont organisé un ‘short squeeze’ pour mettre la pression au fonds d’investissement qui vendaient l’action à découvert. L’action avait un niveau de short de près de 130% de ses actions disponibles, ce qui est théoriquement impossible à réaliser car le nombre d’actions en circulation ne suffirait pas à couvrir les ventes à découvert.
Ces redditeurs ont trouvé la faille et l’ont exploité, ce qui a fait monter l’action de 18 $ à 343 $, soit une hausse de presque 2 000 %. Ce phénomène a fait la une de la presse financière, et a malheureusement attiré beaucoup de ‘traders’ amateurs qui ont acheté au plus haut, pour s’en mordre les doigts cette semaine, quand le cours de l’action a perdu un peu plus de 80 %.
Les membres de /wallstreetbets ont essayé de reproduire le mouvement, notamment sur les actions AMC Holdings, et Nokia, ainsi que sur le cours de l’argent.
Voyons ce que le gendarme boursier Américain conclura de cette affaire, à mon sens les membres du groupe Reddit n’ont fait que partager des informations publiques concernant le taux anormal de short, comme tant de boutiques d’analystes pourraient partager leurs recherches. Mais le danger pour les investisseurs particuliers se laissant porter par le mouvement est immense. En attendant je préfère rester à l’écart de ces éclats de folie.
💸 Bitcoin et Ethereum, vers un nouveau plus haut historique
On a vu une forte reprise du rallye des cryptomonnaies cette semaine, après un mois de janvier qui n’as pas été exceptionnel. Le Bitcoin partait de son plus haut historique de 34 180 € début janvier, pour aller se loger aux alentours des 27 000 € en fin de mois. Et l’Ethereum était assez stable, autour de 1 000 € par coin, et avait du mal à franchir le cap de son précédent record historique de 1 080 €.
Mais la première semaine de février nous a réservé une belle surprise, avec une remontée du Bitcoin vers 33 500€, qui rapproche le coin de son niveau de début d’année. Et une forte augmentation de l’Ethereum, qui franchi sa précédente résistance pour arriver aux alentours des 1 400 € ce weekend.
Après la forte hausse de fin d’année 2020, ce mois de consolidation était bien mérité, et cette première semaine de février laisse à penser que le rallye devrait repartir de plus belle.
💉 l’UE envisage les vaccins russes et chinois
L’UE étudie la question de l’utilisation des vaccins russes et chinois pour accélérer le déploiement des vaccins sur le bloc dans un effort de course à l’immunité dans l’objectif de reprendre une vie normale et enfin sortir de l’isolement et des restrictions qui minent notre société.
Ursula Von Leyer demande de la clarté sur les données liées aux vaccins :
Si les producteurs russes, chinois ouvrent leurs dossiers, montrent de la transparence, toutes leurs données (...), alors ils pourraient avoir une autorisation conditionnelle de mise sur le marché comme les autres.
Clarté et transparence des données qui sont historiquement difficiles à obtenir des autorités russes et chinoise, et encore plus difficiles à vérifier.
🏛️ Draghi peut-il sauver l’Italie ?
Mario Draghi a accepté officiellement cette semaine, de former un gouvernement et, de facto, de devenir le nouveau leader italien après Conte, qui avait dû se retirer après une débâcle politique en pleine crise sanitaire.
L’Italie traverse beaucoup de défis structurels, qu’ils soient économiques ou sociaux, et le besoin d’un leadership politique fort se fait ressentir.
Draghi, qui est l’ancien président de la banque centrale européenne, avait su prouver sa valeur sur le plan monétaire européen en début de décennie. Mais, le gouvernement est une autre affaire, même si Draghi a toujours été agile dans sa navigation entre les dirigeants des différents états du bloc. Il a montré des qualités politiques certaines, qui, combinées à ses compétences économiques, en font un candidat naturel pour le job.
📊 Évolution des marchés sur la semaine :
MSCI World : +2,82 %
SP500 : +4,17 %
Nasdaq 100 : +4,11%
CAC 40 : +3.88 %
DAX 30 : +3,61 %
Eurostoxx 50 : +4,55 %
FTSE 100 : +1,35 %
Nikkei 225 : +4,09 %
MSCI Emerging Markets : +2,52 %
BTC : +25,92 %
ETH : +32,85 %
Or : -1,52 %
Sources: MSCI, Yahoo Finance, Coinbase, Xe.
La reco’ de la semaine
Amazon
$AMZN
Prix : 3 352,15 $
Vous vous en doutiez peut-être en lisant la première partie de cette newsletter, maintenant c’est confirmé !
Le reco’ de la semaine est Amazon ($AMZN). Après les résultats du 4-ème trimestre, et en pratique, ceux de l’année 2020, on est forcé de constater que la machine Amazon est un moteur de croissance incroyable, et que l’entreprise est assise sur des tendances structurelles qui laissent à penser que sa croissance va, non seulement continuer, mais atteindre de nouveaux sommets.
Le changement de direction n’est pas inquiétant, au contraire. Le message envoyé est l’entrée dans une nouvelle aire pour l’entreprise, une aire où croissance sera synonyme de profitabilité accrue. Andy Jassy devra bien sûr faire ses preuves, mais, écartant Bezos, il n’y a personne de plus qualifié pour le job. On pourrai même envisager un parallèle avec Microsoft, ou Satya Nadella était le Executive VP de Microsoft Cloud, avant de devenir CEO en 2014, l’action a depuis été multipliée par 6.
La valorisation reste tout de même élevée, avec un P/E ratio de 80.
Et voilà, l’édition de cette semaine touche à sa fin. Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et j’espère que vous avez pu y trouver de la valeur et que le contenu était intéressant. Si vous avez des suggestions ou du feedback, n’hésitez pas à me contacter par email, ou à laisser un commentaire sur l’article.
Bonne fin de weekend à toutes et à tous, et je on se retrouve dimanche prochain pour une autre édition ! :)
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Vincent.
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très interressant J'ai appris beaucoup de chose vivement dimanche prochain